Aujourd’hui tombé en désuétude au profit du « Digital », le terme « Web 2.0 », apparu au début des années 2000, regroupe néanmoins l’ensemble des germes des principales innovations des services web ces dernières années.
Ayant eu la chance d’avoir pu travailler pour Tim O’Reilly, fondateur d’O’Reilly Media et « initiateur » du concept de Web 2.0, j’ai pu en apprécier la véracité depuis l’origine.
Applications mobiles, chatbot, AR, VR, Impression 3D, IA… se construisent, s’appuient, se développent sur les 7 principes définit en 2005 dans le fameux article « What is Web 2.0 ? »
Toutes ces innovations sont aujourd’hui pensées et construites comme des plateformes au service des utilisateurs, utilisant de manière importante les données produites par les utilisateurs et induites par leurs usages.
Les données, désormais structurées par des stratégies de Big Data, permettent d’infléchir le développement de ces services pour répondre toujours mieux aux attentes des utilisateurs toujours plus exigeants.
L’évolution des attentes, touche par capillarité de nouveaux écosystèmes, s’impose sur de nouveaux devices et passe par de nouvelles interfaces (tactiles, visuelles, sonores…) qui doivent être toujours plus simples, évolutives et accessibles.
Ces usages façonnent maintenant toutes nos interactions, et plus largement, imposent des remises en causes profondes de nos sociétés, de nos institutions qui doivent désormais afficher leurs démarches et leurs objectifs de manière transparente et publique.
L’étude de l’expérience utilisateur est désormais au coeur de tous les projets pour permettre de définir des objectifs clairs et d’y répondre de la manière la plus efficace.